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Petite biographie et influences musicales de PP Frick 

Né en 1955. Mes premiers pas musicaux ont été faits au sein de la Musique Municipale de mon village alsacien par une initiation à la caisse claire d'harmonie, vers l'âge de 11 ans. Plus tard après acquisition d'une modeste batterie, jouée en autodidacte, s'est présentée l'occasion d'accompagner un accordéoniste spécialisé dans les animations de mariages. Mais c'est au Lycée que j'ai connu les premiers émois de la scène avec une bande de copains, le rock et la batterie.

Parallèlement, la découverte du "finger picking" à la guitare, pendant cette période riche des années 70 (Marcel Dadi, Stephan Grossman, Merle Travis, le ragtime…), m'attire inexorablement vers cet instrument que je n'ai plus lâché depuis.

Une autre découverte, le film Délivrance (John Boorman 1972), incite la bande de copains à se frotter au Bluegrass. Je m'initie au Banjo 5 cordes dans la foulée (Earl Scruggs, Doc Watson, Bill Keith, Eric Weissberg, Tony Trischka, David Grissman, Nitty Gritty Dirt Band…). L'aventure de l'"herbe bleue" au sein de Nothing-Gulch dura près de 15 ans avec la sortie d'un 33 tours (microsillons…) au nom générique: "Nothing-Gulch" en 1983 (épuisé). Le groupe a écumé presque tous les festivals folks de l'époque (il y en avait beaucoup), ainsi que moult bars et lieux de perditions (avec ou sans colts…).C'était aussi l'occasion de travailler les harmonies vocales propres à ce style de musique (Crosby, Stills, Nash, Young) et prendre une habitude de la scène. Le son du groupe prit une direction un peu plus swing et "Newgrass" (David Grissman, Tony Rice) vers la fin de son existence.

Après le départ de quelques musiciens, le groupe  (ce qu'il en reste) transforme son style et son nom. C'est la naissance de NG SwinG, groupe qui tourne toujours.

Pour les détails vous pouvez consulter la page "historique"!

Toute ma formation, guitare et banjo, est autodidacte.

La composition instrumentale ou vocale fait parti de mes activités "annexes",  et ceci depuis le début.

Quant au style, il vaut mieux parler des influences nombreuses et revendiquées avec cependant une ligne directrice: la préférence jamais démentie pour les sons acoustiques ou semi acoustiques Highslide JS

 

Cottontail (Duke Ellington) Gibson L7

(écouter d'autres exemples)

 Dans les années 80 j'ai eu l'occasion de composer la musique originale de la pièce de théâtre "Vendredi noir" (d'après David  Goodis), une commande pour une création du Théâtre de l'Araignée De Thionville.

Une autre commande dans ces années là, fut la musique d'un moyen métrage, 'La grotte des nains" d'après la légende de la région de Ferrette. Le film en question, une commande de la région Alsace, fut tourné dans la région même et obtint une bonne reconnaissance.

Je suis inscrit comme auteur compositeur à la SACEM depuis 1983.

En 1997, participation sur un titre du CD d'Eric Cousin "Patchwork".

En 1999 Le trio Blueroom voit le jour, à l'occasion du festival de jazz off de Mulhouse. Ce trio, à part le duo contrebasse (mon frère JL)/guitare est à géométrie variable. A l'heure actuelle c'est une chanteuse ( Odette Esteves) qui tient le micro.

En 2004/06 j'ai été sollicité pour le spectacle de création poétique et musical "le bateau ivre" pour la compagnie "le Vent en poupe", en tant que guitariste.

 Le jazz (à l'époque, surtout Django Reinhardt) et le blues (Muddy Waters, Slim Harpo, Buddy Guy, Big Bill Broonzy, Blind Lemon Jefferson…) étaient sous-jacents depuis très longtemps dans mes choix musicaux en plus des standards rocks de l'époque (Beatles, Stones, Led Zeppelin, Pink Floyd, Creedence Clearwater Revival, Ten Years After, JJ Cale, Mark Knopfler…) mais également des folk-singers et songwriters (Arlo Guthrie, Simon & Garfunkel, Crosby, Stills Nash, Young, Leonard Cohen, Ry Cooder, James Taylor…). Beaucoup moins d'artistes français comme on peut le constater! Ils viendront plus tard. Mais pas de sectarisme, du moment que la musique est bonne.

L'orientation déterminée mais pas exclusive vers le jazz, s'accompagna d'une remise à niveau théorique et technique en potassant le solfège, l'harmonie, des ouvrages et méthodes et en écoutant un maximum de standards swing, bop, hard-bop, bossa nova, et d'artistes (et pas seulement des guitaristes…) toujours en autodidacte. L'écoute de musiciens comme Wes Montgomery, Django Reinhardt, Jim Hall, Jimmy Raney, Kenny Burell, Barney Kessel, Joe Pass, fut pour moi une vraie révélation.

L'intérêt ne faiblit pas aujourd'hui pour ces artistes et pour certains guitaristes de la scène actuelle comme John Scoffield, Bill Frisell, Philippe Catherine, Pat Metheny, Martin Taylor, Howard Alden, Jimmy Bruno… mais aussi des musiciens de la scène manouche: Bireli Lagrene, Romane, Stochelo Rosenberg, Angelo Debarre, etc…pour ne citer que des guitaristes.

Quelques unes de mes sélections

La relecture des grands standards du jazz, des classiques anglophones (Beatles) ou français (Nougaro, Gainsbourg, Trenet, Brassens…) est devenue un exercice quasi quotidien.

Se nourrir des maîtres reste une saine activité et de surcroît, extrêmement enrichissante et tous les jours il faut remettre l'ouvrage sur le métier!

"Toute difficulté offre une chance de se dépasser" (Duke Ellington)


Petit Bonus professionnel: Parution en 2000 de l'ouvrage de dessins humoristiques "Ca va ensaigner" 'tirage limité à compte d'auteur (tous droits réservés).